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 Legende Melnibonéenne (essai pour Elric )

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.Animate.
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Legende Melnibonéenne (essai pour Elric ) Empty
MessageSujet: Legende Melnibonéenne (essai pour Elric )   Legende Melnibonéenne (essai pour Elric ) EmptyLun 4 Juil à 14:45

Il existe certaines légendes de Melniboné où le meurtre le sang, la conspiration ne sont pas les éléments principaux. Autant savaient-ils faire régner la peur au nom du chaos, aussi bien pouvaient-ils répandre l'amour autour d'eux. C'est donc d'amour que parle cette histoire.


Il y a bien longtemps, au temps où Melniboné régnait sur les Jeunes Royaume, un prince gouvernait une région. Il se nommait Siletha, et c'était un prince dragon, sans dragon. En effet la puissante créature avait perdu la vie, morte d'épuisement après des années à lutter aux côtés des Melnibonéen lors de leurs plus grandes batailles.
Avant de mourir le dragon ancestral avait prédit l'avenir au jeune Siletha, il lui avait dit que les heures glorieuses de son peuple arrivaient à leur fin, et que bientôt la puissance des Melnibonéens ne serait plus qu'une légende. Le monde allait être bouleversé, et les Royaumes deviendraient indépendants.

Siletha avait tout perdu, son dragon et la foi en l'avenir. Perdre son dragon était pour lui pire que perdre sa vie, le lien qui uni dragon et maître est si puissant, cela transcende l'amour, un sentiment déjà puissant chez ce peuple fier, une émotion capable de soulever des montagnes et de détruire des mondes.
Le prince errait donc sans but, sa vie n'avait plus d'importance, et il savait que la fin approchait. Il partait souvent dans de longues promenades au cœur de la ville, ses pas l'éloignant un peu plus chaque jour de son château. Laissant ses pensées vagabonder à leurs grés, ne regardant pas vraiment où il allait, insouciant et s'apitoyant sur son sort qu'il ne pourrait changer.

Un jour, au détour d'une rue, tout aussi absorbé par ses sombres pensées qu'à son habitude, il ne vit pas la fillette qui arrivait, elle aussi perdue dans ses pensées, concentrée sur la fleur dont elle était en train de respirer les fragences. Leurs chemins se rencontrèrent donc, et sous le choc la jeune fille en lâcha sa fleur.
Elle ne devait pas avoir plus d'une dizaine d'années, mignonne, de grands yeux verts qui fixaient le prince. Ce dernier se baissa pour ramasser la fleur, puis s'agenouilla devant la fillette, et lui tendit la fleur. Le regard de la jeune fille n'arrivait pas à se décrocher du visage du prince, sans le quitter des yeux, elle reprit la fleur et au passage effleura la peau du Melnibonéen.
Le prince se redressa, et reprit son chemin sans plus se préoccuper de la jeune humaine qui continuait de le fixer. La beauté légendaire du peuple Melnibonéen n'était pas sans avoir quelque véracité, sa peau douce, ses oreilles légèrement pointues, son étrange regard doré, le prince détenait un charme impressionnant, et une tenue princière digne de son peuple et de son rang.

Pour le prince il ne s'agissait que d'une banale rencontre, il avait déjà oublié les grands yeux verts et la jolie frimousse de la petite fille. Mais, pour celle-ci, cette rencontre n'avait rien de banale, cela devait même diriger le reste de son existence vers un seul but, gagner le cœur du prince Siletha.


Les années passèrent, et le prince conservait son trône avec sa morosité habituelle. La jeune humaine elle, avait bien grandit, et son amour avec elle. Malgré les années, elle n'avait pu effacer de sa mémoire se jour béni où elle avait rencontré l'amour de sa vie. Depuis elle avait développé divers talents qui lui permettraient un jour de montrer tout son amour à son doux prince. Elle était devenue une artiste, tentant de transcender son amour pour Siletha à travers son art. Peinture, musique, poésie, rien n'était assez bien pour lui, rien ne réussissait à traduire l'ampleur de ses sentiments. Alors elle trouva une technique, un art tout à fait personnel, mélangeant les trois, une peinture musicale sur laquelle elle déclamait des poèmes racontant son amour et la beauté impérissable du prince.
Mais tous ses efforts étaient vains, elle n'arrivait pas à approcher du jeune prince, elle tenta de se faire engager comme servante dans le château, sans plus de succès. Une fois elle arriva même pour se proposer en tant que sacrifice, et elle se fit jeter dehors en s'entendant répondre que les Melnibonéens ne faisaient pas de sacrifice mais de l'art.

La jeune fille persista tant et si bien, développant son art, et se jetant contre les gardes chaque jour pour leur demander de voir le prince qu'elle finit par être acceptée. Ainsi elle arriva jusqu'à Siletha. Sûre de son immense amour, elle déclama sa flamme au prince à travers ses créations, ses joues s'empourpraient à ses propres mots, et elle n'arrivait pas à poser les yeux sur le prince tant il était impressionnant et majestueux sur son trône.
Siletha lui n'écoutait et ne regardait qu'à peine, il ne se souvenait même plus du jour où il avait heurté cette petite fille, il ne pouvait donc même pas soupçonner que la jeune femme qu'il avait devant lui nourrissait pour lui des sentiments réels et profonds. Pour un Melnibonéen, l'amour est tellement fort, tellement immense, qu'il n'est même pas compréhensible par ces humains inférieurs, leurs petits sentiments ne sont en rien comparables à la grandeur Melnibonéenne. Pourtant il été si morose ce soir là qu'il renvoya ses serviteurs et entraîna la jeune fille jusqu'à sa couche.
Le lendemain, la jeune fille était encore là, alors il lui demanda la raison de sa présence. Elle n'avait été pour lui qu'une distraction comme une autre et le cadeau qu'il lui faisait devait la satisfaire. Mais pourtant, elle semblait vouloir s'acharner à rester auprès de lui. C'est par la force qu'elle fut conduite dehors.

Ce que le prince ignorait, c'est que ce même jour les parents de la jeune fille avaient décidé qu'elle devait se marier. Le soir des noces, elle se souvenait encore de son corps contre celui de son doux prince, et au matin ce ne fut pas le sang de la jeune femme qui couvraient les draps, mais bel et bien celui de son vieux mari qui lui avait été imposé. Sachant qu'elle risquait la mort pour son crime, elle prit la fuite, préférant s'exiler plutôt que de mourir.
Avant de quitter les terres du prince, elle rédigea donc une lettre, en Melnibonéen, cela lui avait prit des années à apprendre, mais elle le maîtrisait. Dans cette lettre elle parlait de son amour perdu, de la douleur qu'elle aurait de ne plus le voir, combien elle se sentait vide loin de lui, elle précisait aussi comment la retrouver dans son lieu d'exil.
Elle paya une servante pour donner cette lettre au prince, et quitta donc ces terres pour rejoindre sa grotte, son refuge, où elle attendrait nuit et jour que son amour vienne la rejoindre.

Depuis quelques temps déjà, la révolte commençait à gronder un peu partout dans les Jeunes Royaumes, elle n'avait pas encore touché les terres du prince, pas jusqu'à présent. Elle s'annonçait désormais très proche, et le prince quitta le château avec ses troupes pour aller défendre ses terres qui commençaient à devenir menacées. Ainsi quand la servante apporta la lettre, Siletha était déjà partit se battre.
La révolte dura longtemps, et les paroles du vieux dragon lui revenaient sans cesse en tête, a quoi bon se battre lorsque l'on sait que tout est déjà perdu ? Pourtant il défendit ses terres de son mieux, mais ce ne fut pas suffisant, ses troupes humaines finirent par se retourner contre lui, la belle ville fut incendiée, le château devint vite la proie des flammes, l'agitation était à son comble et la mort régnait partout.

De son refuge, la belle ne recevait que des échos des combats, mais la nuit tombante, elle voyait bien que la ville était en flamme. Alors petit à petit, elle commença à perdre espoir de revoir un jour son aimé.
Siletha de son côté arpentaient les ruines de la ville encore fumante, les combats s'étaient désormais éloignés mais il ne restait plus rien. Il se dirigea, hagard, vers le château. Passant comme une ombre dans les salles vides, dans ce château fantôme où l'on entendait uniquement la pierre crépiter sous l'effet de la chaleur des brasiers. Il se dirigea machinalement vers sa chambre, elle avait été pillée, démolie, des flammes rongeaient encore les tentures. D'un tableau qui avait été posé sur le mur il ne restait plus qu'un cadre disloqué et un tas de cendres, il avait représenté le prince et son dragon, symbole de sa puissance. Si seulement le dragon avait été encore en vie, les choses ne se seraient pas passées comme ça.
Le prince s'approcha du tas, les larmes aux yeux. Il s'agenouilla et passa la main dans les cendres, il ne restait plus rien. Alors il regarda autour de lui pour admirer sa déchéance. C'est alors que quelque chose attira son regard, un objet n'avait pas encore été emporté par les flammes, pas entièrement du moins. Il le ramassa et éteignit les flammèches qui léchaient le parchemin, c'était une lettre qu'il n'avait jamais vu, le caché avait été brisé et la lettre en partie brûlée, mais il restait des parties encore lisibles. Une femme parlait de son amour perdu de sa douleur et de la peine qu'elle porterait à jamais dans son cœur, elle disait qu'elle avait du fuir pour ne pas mourir, et qu'elle s'était réfugiée dans une caverne à l'écart de la ville. Il fut ému par la douleur de cette femme, qui comme lui avait tout perdu, il ne lui restait que sa vie à sauver, tout comme lui. Alors il prit la décision d'aller rejoindre cette Dame melnibonéenne qui avait fuit la révolte.

De son côté, dans sa caverne, la jeune femme avait entassé toutes ses preuves d'amour pour le prince. Elle se tenait à l'entrée et ne pouvait détacher son regard des flammes qui après avoir ravagé la ville semblaient vouloir s'attaquer au ciel lui-même. L'on entendait plus les bruits des combats, seulement de temps à autre, le bruit d'un bâtiment qui s'effondre. A la nuit tombante, la jeune femme réalisa qu'elle avait perdu le seul être qu'elle avait jamais aimé, alors elle s'enfonça au plus profond de sa caverne, passant au milieu des œuvres qu'elle avait créé dans le seul espoir de gagner l'amour du prince.
Les centaines et les centaines de poèmes s'entassaient ça et là, autant de preuves d'amour que le vent s'engouffrant soudain dans la caverne semblait vouloir emmener au loin, comme voulant prouver que tout était fini.
La jeune femme voulut écrire une dernière ode à son prince, mais impossible, son inspiration comme son amour s'étaient éteints dans les flammes de la ville. Elle ne put qu'écrire le nom du prince sur le parchemin, ensuite elle posa sa plume et se laissa submerger par sa douleur. Les larmes tombèrent sur le papier et l'encre s'étala.
Folle de douleur, elle ne possédait plus rien, son amour envolé, alors, elle tira une dague de son fourreau et se la planta dans le cœur.

Le prince lui était sur le chemin de la caverne, arrivé à l'extérieur de la ville il se retourna pour contempler l'ampleur du désastre. Un sourire mauvais aux lèvres, il leva son poings vers le ciel et lança une malédiction sur les terres qui avaient été les siennes. Jamais plus le bonheur ne devait régner ici, toute recherche de bonheur ou de paix mèneraient vers la guerre et le désastre. Tout acte bénéfique ne ferait que répandre le malheur. Ainsi il faussa les routes du destin pour les siècles à venir sur ces terres.
Une fois ceci fait, il reprit sa route pour aller rejoindre cette femme qui semblait porter une peine similaire à la sienne, une femme que plus rien ne rattacherait jamais à ces terres.

Il trouva sans peine la caverne grâce aux indications de la lettre. Au fil du temps, elle avait transformé la caverne en une sorte de temple dédié à son amour, le prince se retrouvait donc dans cet univers dédié à l'amour. Il fut impressionné par la force des sentiments qui habitaient cette femme. Il avançait lentement, regardant toutes ces preuves d'amour, mais il ne se sentait pas vraiment à sa place, comme si il pénétrait directement dans le cœur de cette femme, violant ses pensées et l'amour qu'elle avait pour cet homme.
Ce ne fut qu'en arrivant au plus profond de la grotte que le prince comprit enfin que tout ce qu'il avait vu l'instant d'avant était pour lui. Il reconnut la jeune femme endormie sur sa table. Alors il réalisa combien il s'était trompé, combien il avait été présomptueux de sa part de croire qu'en amour les humains ne pouvaient égaler les Melnibonéen. A cet instant il se remémora même la petite fille qu'il avait heurté il y a bien longtemps, la jeune femme qui était venue lui clamer son amour, celle qu'il avait emmené dans son lit une nuit ; il fut si ému par cette jeune femme qu'en un instant son cœur chavira, oui il l'aimait, oui il allait l'aimer et reprendre goût à la vie à ses côtés.
Doucement il s'approcha d'elle, posa les mains sur ses épaules et la redressa, il voulait voir son visage, ces yeux verts, il voulait lui demander pardon pour toutes ces années, pour n'avoir su voir combien elle l'aimait vraiment, il voulait lui dire que lui aussi l'aimait, qu'il avait enfin comprit.
Mais il ne pu rien lui dire de tout cela, en la redressant, il vit la dague plantée dans le cœur de la jeune femme, le parchemin avec son propre nom étalé dans des larmes que le papier n'avait pas encore aspiré. Sa peau était encore chaude, mais son cœur transpercé ne battait déjà plus.

En un temps si court il avait trouvé l'amour et une nouvelle raison de vivre, pour la perdre aussitôt. Il devint fou de douleur, que les dieux étaient joueurs avec lui, combien ils aimaient le faire souffrir. La prenant dans ses bras, il renia son appartenance au chaos, ce lien qui les unissaient aux Melnibonéens depuis si longtemps.
Elle l'avait cru mort dans les flammes de la ville, alors les flammes le prendraient ici, aux côtés de sa bien aimée, et à jamais ils seraient ensemble. Les flammes consumeraient leur amour et les preuves d'amour qu'elle avait créé pour lui.

Il utilisa les nombreux poèmes pour créer une sorte de bûcher funèbre où il allongea sa bien aimée, il s'installa à ses côtés et approcha la lampe des parchemins. Le feu partit très vite, et bientôt, ses vêtements s'embrasèrent, il était lui-même en flamme, mais la douleur de son corps était si infime par rapport à la souffrance de son âme. Emporté par la chaleur du feu, il mourut alors qu'il était en train de déposer un baiser sur ses lèvres.


Le feu brûla longtemps dans la caverne, l'on raconte que pendant plus d'un mois la lumière du feu se voyait encore la nuit. La légende dit aussi que leur amour a transcendé la mort, que les flammes de leur amour a donné vie à une étrange descendance, une famille fruit de leur amour, dont chaque membre est lié à l'un des éléments, qu'ils parcourent toujours ce monde et que leur sang peut donner vie à un nouveau royaume. On les appelle Straasha, Grome, Kakatal et Lassa.
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Démiurge
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Date d'inscription : 12/05/2005

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MessageSujet: Re: Legende Melnibonéenne (essai pour Elric )   Legende Melnibonéenne (essai pour Elric ) EmptyLun 4 Juil à 14:58

Ceci est un essai née de mon imagination et couché grâca au main de notre chère animate (qui es joueuse a ma table d'Elric).
Elle n'est pas finie (la nouvelle hein) et c'est ici la version béta mais elle est tellement bien que j'ai demandé a animate de vous la montrer.
Pour info sacher quelle n'est pas gratuite et inocente (la nouvelle toujours) en effet j'utilise cette nouvelle dans ma campagne de fond a mes scenario d'Elric. Entre autre bien sur.

Merçi encore Animate thumleft
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http://raphael.montlian.neuf.fr/
 
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